Plateforme villageoise participative
30 Juillet 2020
Saviez-vous que les cigales nous indiquent la température d'après la puissance de leur bruit si caractéristique. Il semble même (à vérifier) qu'en dessous de 28° elles restent silencieuses.
Après un long printemps gris et pluvieux le tout en période de confinement, l'été était au rendez-vous en même temps que l'assouplissement des assignations à résidence imposées par le Covid (qui circule toujours donc prudence). Quoi de plus agréable qu'un apéritif entre amis sur la terrasse illuminée par le soleil filtré à travers les branches d'un tilleul ?
Maintenant nous sommes dans la période des vacances d'été, cela se voit rien qu'en navigant dans les ruelles de St Jean: les volets des maisons sont tous ouverts ou presque. Les serviettes et le petit linge sèchent gentiment aux balcons, des bribes de conversations s'entendent de si de là au grès des portes laissées ouvertes pour rafraichir les logis.
Cette belle période des vacances ou le village, comme un poumon, se gonfle de ses habitants non permanents, apportant par la même un supplément de vie et de rencontres que l'on ne réalise pratiquement qu'à cette période.
Je pense particulièrement à ceux qui ont une résidence secondaire à St Jean mais qui sont habituellement résident en appartement loin d'ici. J'essaie d'imaginer ce qu'a put être le confinement dans un espace réduit aux 4 murs. Cela était très certainement source de frustration au sens de la liberté de mouvement. Je reste fasciné par la solidité morale et psychique des citadins durant ces 2 longs mois.
Heureusement pour ceux qui nous ont rejoint depuis le début du déconfinement la vie à la campagne est beaucoup plus simple et surtout nous pouvons remercier la providence (ou les saints du paradis si vous préférez !) notre département et notre belle vallée ont été assez peu affectés par la pandémie et nous devons rester vigilant car comme un feu de broussaille que l'on croit éteint, il n'attend qu'un léger souffle pour reprendre....
Mais que cela n'empêche pas de profiter de la belle saison, des vacances, de mettre une once d'insouciance dans notre vie le temps des jours agréables passés tous ensemble dans la vallée du Paradis.
Tous le village a pris connaissance des petits incidents qui ont émaillé la vie nocturne au Boulidou. En manque d'un endroit adapté au loisir des ados et jeunes adulte (pouvoir parler et écouter de la musique, refaire le monde ou un p'tit foot) les jeunes ont investi l'ancien cours de tennis transformé en "city stade". Hélas le grillage qui clôture le cours est beaucoup trop bas et les ballons atterrissent régulièrement dans les jardins des villas de part et d'autre du city stade, derrière les cages.
A ces désagréments s'ajoutent un niveau sonore inadapté compte tenu de l'heure (après 22 heures et tard dans la nuit parfois) gênant le sommeil de certains voisins immédiats au cours de tennis. Quand la nuit est chaude, les fenêtres sont entrouvertes pour faire circuler l'air et forcement l'isolation phonique n'est plus opérationnelle.
A cela il faut encore faire mention du franchissement de portails ou de clôtures sans autorisation pour récupérer des ballons égarés et parfois destructeurs de plants potagers ce qui comme vous l'imaginez est source de mécontentement des occupants des lieux.
Tous cela a contribuer a créer des tensions entre jeunes et riverains au point que les élus, à l'initiative du maire sollicité à plusieurs reprises par les victimes d'incivilité au boulidou se sont réunis mardi 28 juillet pour réfléchir à une solution.
Le cours de tennis sera peut-être équipe de filets pare-ballons.
Pour le bruit, il est question d'une médiation entre les jeunes et le maire (ou son représentant).
L'idée de réglementer l'usage de l'aire du jeu avec des horaires n'a pas été retenue au demeurant, pas plus que celle de faire un rappel à la loi concernant les nuisances au voisinage.
Souhaitons que l'intervention de Michel Diaz au boulidou marque le retour au calme et à la tranquillité. Il est tout à fait possible de bien vivre ensemble dans le respect mutuel entre toutes les composantes du village c'est ce qui se passe toute l'année sauf en 2020.
Avec optimisme nous allons considérer que les fortes chaleurs de juillet ont contribué à mettre nos sens à fleur de peau. Que chacun mette du sien: les jeunes avec une prise de conscience de la nécessité de respecter les riverains et les riverains et élus à trouver un lieu ou une salle pour les jeunes (ceux là même qui utilisaient les jeux pour enfants au terrain de boules) et pour lesquels les équipements ne sont plus adaptés.